Alexandra David Néel
Alexandra David Néel
Vous vous demandez sûrement d’où vient le nom LO NEEL. C’est une question récurrente qui nous est posée... Certaines personnes pensent que c’est une appellation anglophone, mais non.
Nous allons aujourd’hui vous révéler les dessous de la création du nom de notre marque…
D’où vient le nom LO NEEL ?
Commençons par le premier mot du nom : LO. Il s’agit tout simplement du surnom de Loane, la cofondatrice de LO NEEL. C’est Loane qui, en tout premier lieu, a eu l’idée de créer une marque à 100% écoresponsable. Il est donc paru évident aux fondatrices d’utiliser le surnom de Loane pour créer une partie du nom de la marque.
Alexandra David Néel
La deuxième partie du nom de LO NEEL provient du propre nom d’Alexandra David Néel. Savez-vous qui est Alexandra David Néel ? C’est une femme de renom, née en 1868 et décédée en 1969. Elle a vécu une vie riche, impressionnante et inspirante. En effet, elle a été orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra, féministe, journaliste, anarchiste, écrivaine, exploratrice, franc-maçonne et boudhiste.
C’est en se mariant à Philippe Néel à 36 ans qu’elle prend le nom de Néel. Alexandra David Néel entreprend son troisième voyage en Inde en solitaire. Elle prévoit de partir 18 mois avant de retrouver son mari. C’est grâce au soutien financier de Philippe Néel que le voyage de l’exploratrice a pu voir le jour et perdurer. Elle ne reviendra que 14 années plus tard. A son retour, elle ramène à ses côtés Aphur Yongden, son guide de voyage. Cette liaison conduira à sa séparation avec son mari. Alexandra et Philippe Néel entretiendront une relation épistolaire jusqu’à la mort de celui-ci.
Alexandra David Néel, féministe
Alexandra David-Néel est une féministe engagée, ce qui est rare pour son époque. En 1898, elle publie un essai féministe : Pour la vie. Elle écrit également pour le journal féministe La Fronde créé par Marguerite Durant, géré uniquement par des femmes.
Alexandra participe à plusieurs réunions du Conseil national des Femmes françaises et italiennes. Cependant, elle se détachera de ce féminisme « bourgeois », ne représentant pas, selon elle, la condition de la majorité des femmes française.
Ses voyages en Orient
Dès ses 21 ans, elle se convertit au bouddhisme. Cet intérêt naît grâce à ses nombreuses visites du musée des arts asiatiques. L’année suivante elle débute l’apprentissage du sanskrit et du tibétain.
A 27 ans, elle effectue son premier voyage en Asie grâce à son travail de cantatrice. Elle est première chanteuse à l’opéra d’Hanoï.
En 1912 elle part seule explorer l’Inde et le Tibet. C’est un voyage tourné vers le bouddhisme. En effet, Alexandra David-Néel cherche à affirmer ses connaissances sur le bouddhisme. Pour cela, elle se rend dans un monastère tibétain où elle rencontre Aphur Yongden alors âgé de 15 ans. Il deviendra son interprète tibétain et l’accompagnera tout au long de sa vie.
Au cours de son périple, elle rencontre le 13e Dalai Lama. À l’époque il est interdit pour les occidentaux de pénétrer au Tibet sans autorisation. Alexandra David Néel brave l’interdit et à son retour recevra un avis d’expulsion par les autorités coloniales britanniques.
Pour franchir la frontière du Tibet, elle se travestit et se déguise en mendiante. C’est ainsi qu’en 1924 elle devient la première femme occidentale à atteindre Lhassa, capitale du Tibet. Cet exploit fera sa renommée mondiale.
L’héritage
Au cours de sa vie, Alexandra David-Néel a produit une quantité d’œuvres-témoignages. Ces livres sont, pour la majorité, des réflexions à propos du bouddhisme et des cultures indo-tibétaines.
C’est une femme remarquable, qui, à travers ses travaux et l’héritage intellectuel qu’elle nous a laissé, nous inspire quotidiennement. Son audace, son courage, son tempérament et ses idées se rapprochent de ce que Frédérique et Loane voulaient transmettre à travers la marque. Frédérique, qui dessine les pièces, s’inspire beaucoup des tissus et motifs indiens. Les inspirations indiennes sont donc très présentes à travers les pièces LO NEEL.
C’est avec humilité et pour lui rendre hommage que les fondatrices ont choisi son nom pour créer l’emblème de ce projet. En portant du LO NEEL, vous portez, d’une certaine manière, l’héritage d’Alexandra David-Néel.